Ce poème a été publié dans le numéro 167 de la revue Verso (Flot des yeux, pierres & chevaux, décembre 2016).
rocher solitaire
égaré quelque part
si loin du monde
silencieux
longtemps pourtant
le murmure des vents
a colporté les cris d’enfants
écho lointain d’un temps révolu
sur les falaises une fleur s’ouvre
comme la promesse d’un printemps encore
fragile
soumis à la morsure du Nord
plus bas dans la baie
quelques volatiles se pavanent sur les ruines
d’un village construit par les Hommes
des moutons gambadent
paisiblement
insensibles à la mélancolie des lieux
et toujours le vacarme de
l’océan
toujours cette lutte acharnée avec l’île
abandonnée
déjà morte
dont le nom s’efface sous l’assaut des marées
©Clément Bollenot, tous droits réservés, 2015.
Encore au top ! Bravo !
Avec un petit fond de musique cela pourrait donner bien plus encore 😉
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Merci beaucoup ! C’est une idée en effet… 🙂
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J’aime beaucoup…Continuez dans cette voie poétique…Bravo…
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Merci pour cet avis positif, Gislaine ! 🙂
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