Second épisode de notre road trip estival en Écosse (26 juillet au 11 août 2017). C’est avec de bonnes chaussures de marche, un gros sac à dos et le guide du Routard en poche que nous sommes partis à la découverte d’un pays à la beauté fascinante. Récit de voyage, suite.
(Pour visualiser les photos en qualité optimale, il suffit de cliquer dessus).
2-Old Town (27 juillet 2017).
Dix-neuf heures trente. Il pleut. Des cordes, des chats et des chiens : peu importe, il pleut. C’est la deuxième fois aujourd’hui, mais cette fois-ci ça à l’air de tenir. Le temps change si vite, si souvent ici.
La fille qui chante et qui joue de la mandoline à une super voix qui colle parfaitement à l’ambiance fraternelle et posée du Forest, un café associatif alternatif sur Brougham Street. On rencontre un peu de tout ici, de l’étudiant fauché au vieux rockeur. Je rencontre même un français derrière le comptoir avec qui je commence en anglais avant de me dire « Hé mais il a le même accent merdique que moi, il doit être français ! ». Effectivement, il l’est. Il est là pour l’été, pour travailler un peu son anglais car ça peut toujours servir.
Forest, c’est vraiment un endroit étonnant : ils ne vendent pas d’alcool (ça doit bien être le seul bar d’Écosse !) mais en fait tu peux en boire. Il te suffit d’amener ta bouteille perso et de payer un « droit de bouchon » de quelques pences. Autre curiosité, près de l’entrée il y a une caisse portant l’inscription Free bread. Et effectivement, c’est le cas. Les gens qui viennent ici partagent nourriture et temps puisque les membres de l’association doivent tout à tour donner un coup de main en cuisine, derrière le comptoir ou assurer le service. Les kilomètres avalés pendant la journée donnent faim : nous commandons du carrot cake et des falafel wrap. Tout est fait maison. Comme je l’ai brièvement évoqué ici, on mange bien à Édimbourg. On est loin des clichés sur la nourriture « à l’anglaise ». On peut vraiment trouver de quoi se faire plaisir en dehors des traditionnels burgers, fish & chips ou du fameux haggis.
C’est dans ce moment apaisant que je fais le bilan d’une journée commencée par la visite du château d’Édimbourg. imposant bâtiment construit avec de la roche volcanique locale et dont l’origine remonte au XIIe siècle. En cette fin juillet, l’esplanade est occupée par une série d’immenses gradins et l’ensemble nous rappelle un terrain de Quidditch. Avec les drapeaux qui flottent dans le vent, il ne manque que les balais volants pour se retrouver plongé dans l’univers d’Harry Potter !
Il y a foule ce matin au château. Heureusement nous avions réservé nos billets sur internet avant de partir, ce qui nous évite de perdre une bonne demie-heure dans la file d’attente. Après avoir été fouillés à l’entrée -le Royaume-Uni craint de nouvelles attaques terroristes…-, nous commençons notre visite par la chapelle Ste Marguerite, le plus ancien bâtiment du château. Nous poursuivons ensuite avec les joyaux, « Honor of Scotland« , les appartements royaux, les prisons… Le bâtiment, bien que bondé de touriste, révèle un véritable charme pour qui sait arrêter son regard sur les détails. A treize heures, tout le monde se presse sur les remparts pour voir -et entendre !- le coup de canon tiré quotidiennement à cette heure là.
Sortis du château, nous dégustons une très bonne backed potatoe. Il s’agit d’une patate chaude garnie, un repas qui cale bien et qui rencontre un vrai succès là-bas !
Une averse nous cueille, passagère celle-ci, puis nous descendons High Street direction Canongate. Peuplée de boutiques de souvenirs et de whisky, la rue descend vers le nouveau parlement écossais (un bâtiment moderne qui vaut le coup d’œil au cœur du vieil Édimbourg). L’endroit est aéré, apaisé au milieu d’espaces verts et aquatiques. Après un crochet par Wawerley Station pour récupérer nos billets de train (utiles pour la suite du séjour !), nous voilà en face du Palace of Holyrood, résidence de la reine à Édimbourg lorsqu’elle s’y rend, début juillet généralement. A côté, les ruines de l’abbaye et le parc donnent à l’ensemble un côté indéniablement romantique.
Alors que nous avons déjà beaucoup déambulé dans les rues de la capitale, nous improvisons un solide plat de résistance : l’escalade d’Arthur’s Seat, rocher volcanique sans aucune construction, au cœur de la ville. Un chemin rocailleux permet d’accéder à une vue magnifique sur toute la ville et ses alentours. La mer scintille, les toits brillent, le soleil se montre. Avec le soir qui tombe, la température fraîchit : il faut penser à redescendre sur terre.
A suivre…
Clément B.
Finalement, c’est comme en Bretagne : Il fait beau plusieurs fois par jour ! 😀
Cela donne envie de vacances…
Bonne semaine !
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Oui comme en Bretagne mais le temps tourne plus vite encore sur la côte…
Merci pour ton passage et belle semaine ! 🙂
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Great, Kilda!! To travel is marvelous… 🙂 😉 :* Hugs and kisses!!
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Thank you Luz ! 🙂 Kisses from Lyon !!
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Thanks!! 😉😙
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Effectivement il y a toujours du monde au guichet pour voir le château. Joliment raconté et de superbes photos !!
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Merci ! 🙂
J’espère que la suite du voyage te plaira !
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Pingback: Road trip en Écosse #3 : Edinburgh New Town |
Oh l’ambiance a l’air vraiment génial, je pensais pas du tout que la nourriture serait aussi bonne et puis j’avoue que l’atmosphère « harry potter » me séduit énormément :p
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Oui, belle surprise pour moi à ce niveau.
Si tu es fan, tu ne peut qu’adorer l’Écosse ! 😉
D’ailleurs tu verras dans mes prochains articles, il y a plein de références à Harry Potter…
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Oh trop hâte de voir les prochains articles alors parce que je suis une grande fan d’HP 🙂
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Alors tu découvriras bientôt le Poudlard Express et les rives du lac dans lequel Harry plonge avec la branhiflore… Et où Poudlard aurait été construite ! 😉
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Hello mate great bblog
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Thank you !
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