Bonjour à toutes et tous,

Encore un peu de poésie pour bien terminer l’année. Je suis très heureux de figurer au sommaire du 5e numéro de la revue Poétisthme. Lancé par Loan Diaz, cette revue s’affirme au fil des numéros comme un projet solide.

Après le Feu et l’Eau, ce numéro consacré à la Terre continue son exploration des éléments. La Terre, « petit peu de rien dans l’univers », n’est pas un mot. C’est une commune présence. L’édito de Loan Diaz donne le ton.

Couverture du 5e numéro de la revue Poétisthme, consacrée à La Terre

Je feuillette ensuite la revue et m’arrête d’abord sur les plumes qui me sont connues.

P.7 et 8, Barbara Auzou entame ce numéro :

« Parfois je sais la terre
la fin et la blessure,
l’ivresse chaude d’avoir peur
et la tentation de l’inventaire
sous les doigts qui rassurent ».

Un peu plus loin, Sandrine Davin évoque la terre malmenée (P.23 et 24) :

« lointain paysage –
dans le noir de la plaine
l’herbe sèche
accrochée au dos d’une pierre
et les étoiles qui sourient ».

Marine Giangregorio que je lis sur WordPress (https://marinegiangregorio.wordpress.com/) évoque cet attachement presque charnel (P. 13, 14 et 15) :

« J’ai senti tes racines
Puissantes, vibrantes, redoutables
A leur pensée tu n’imagines pas
L’élan qui me porte aujourd’hui
Comme je tremble de vie

La plante de mon pied portée par la tienne »

Et puis au détour des pages, des phrases qui donnent envie d’en lire plus, toujours :

« Sa voix incendiée

à peine audible
est un oiseau de colère ».
(François Urban-Menninger)

« Je sentais battre mon sang
la vie fondre en douce
et le sable ennivré en dissoudre la trace ».
(Nadine Travacca)

« Une petite poignée de terre, s’écoulant dans mes pensées,
pour cultiver mes idées fertiles ».
(Florian Salza)

Et bien d’autres encore, que je vous invite à découvrir…

Très heureux donc de figurer dans ce numéro avec les trois textes (P. 31, 32 et 33) que voici (vous pouvez cliquer sur les images pour une lecture plus confortable) :

Très bonne fin d’année, en poésie.

Clément B.