Voyage

Road trip en Écosse #3 : Edinburgh New Town

Troisième épisode de notre road trip estival en Écosse (du 26 juillet au 11 août 2017). C’est avec de bonnes chaussures de marche, un gros sac à dos et le guide du Routard en poche que nous sommes partis à la découverte d’un pays à la beauté fascinante. Suite de notre récit de voyage (vous pouvez retrouver ici les épisodes 1 et 2 qui concernent également Édimbourg).

(Pour visualiser les photos en qualité optimale, il suffit de cliquer dessus).

3-New Town (28 juillet 2017).

Ce matin, nous sommes tirés de notre sommeil par le cri des goélands. Ils sont partout ici, la mer est si proche. Pourtant, au cœur d’Édimbourg, on n’a pas vraiment l’impression d’être dans une cité portuaire. Après un copieux petit déjeuner (l’houmous est excellent !), on se dirige vers le National Museum of Scotland à travers un quartier que nous ne connaissons pas. Sur le chemin, nous faisons une escale intéressante à Greyfriar’s Church & Graveyard, une église réformée datant de 1620 dans laquelle l’office se fait encore en gaélique. Le plus intéressant est sans conteste le parc qui entoure l’édifice : coincé entre les vieilles maisons médiévales et sous de grands arbres probablement plusieurs fois centenaire, un très ancien cimetière s’étend sous nos yeux. On dit qu’il s’agit de l’un des endroits les plus hantés de tout l’Écosse. Les lieux invitent au calme et on se laisse guider entre les imposantes pierres tombales par la romantique mélancolie qui remplit l’atmosphère. On a presque l’impression d’avoir fait un bond dans le passé.

Greyfriar’s Church & Graveyard ©Camille Peney

Retour au présent et dans le monde des vivants. En sortant, passage obligatoire devant la statue de Bobby, le chien le plus célèbre de Grande-Bretagne. L’histoire raconte qu’il veilla fidèlement pendant quatorze ans sur la tombe de son policier de maître, John Grey, décédé en 1858. On dit qu’il mordait volontiers les mollets de tous ceux qui approchaient la sépulture de Grey d’un peu trop près. Nous avons posé sa main sur sa truffe mais il n’a pas bronché !

Bobby, le chien le plus célèbre de Grande-Bretagne ©Camille Peney

Nous arrivons ensuite au musée, gratuit -comme beaucoup de musée en Écosse !- qui renferme une collection incroyablement riche -et hétéroclite !- sur trois niveaux. Une salle retient particulièrement notre attention. On se trouve nez à nez avec les pièces d’un jeu d’échec médiéval finement sculptées dans l’ivoire sur l’île de Lewis, (Hébrides extérieures, tiens, tiens !) au XIIe siècle. On rencontre ensuite un squelette de stégosaure, des masques africains, un costume de Thunderbird ou encore un avion de la seconde Guerre mondiale… La grande salle circulaire me rappelle l’ancien musée Guiemet de Lyon, dont l’architecture était typique des Muséums du XIXe siècle. Nous restons près de trois heures au milieu de ces merveilles pour une parenthèse hors du temps.

Nous reprenons ensuite notre exploration de la capitale écossaise, direction New Town, de l’autre côté du Castle. Si Old Town rend parfaitement compte de l’ambiance médiévale et chargée de mystères d’Édimbourg, New Town est le symbole de la ville géorgienne. Bâtie à la fin du XVIIIe siècle pour désengorger la ville ancienne aux ruelles étroites  et sales, les rues de New Town sont bien droites, beaucoup plus aérées et l’ensemble est très géométrique. C’est dans Rose Street, rue entièrement piétonne et pavée que nous nous engouffrons. Le coin est animé avec pas mal de pubs et de terrasses pour se poser manger. Les petites maisons grises qui s’alignent de part et d’autre de la rue me rappellent un peu la Bretagne. On débouche ensuite sur Charlotte Square avant de bifurquer sur Young Street et de casser la croûte au Cambridge Bar, pub spécialisé dans les burgers homemade. C’est pendant cette pause que la pluie -jusqu’alors le ciel était très menaçant- fait son apparition.

Nous remontons donc en direction de Calton Hill, « l’acropole » locale avec le National Monument et le Nelson’s Monument. En face, nous voyons Arthur’s Seat et la vue sur le Castle est imprenable. De l’autre côté, c’est la mer sur laquelle voguent quelques énormes cargos. A nouveau, la pluie se manifeste et nous invite à quitter cet endroit romantique à souhait. Nous redescendons vers la ville, direction le Southern Cross, là où nous nous étions posés en arrivant, pour goûter un excellent chocolat chaud et écrire un peu. Une façon de boucler la boucle avant de rentrer boucler nos affaires. C’est demain déjà que nous prenons la route après cette mise en bouche. Nous repassons par les rues que nous avons déjà arpentées pour, encore, s’imprégner de l’ambiance et graver ces images au plus profond de notre mémoire. Demain, la véritable aventure commence !

A suivre…

 

Clément B.

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